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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 16:06

  Ce terme désigne une personne qui fait de la politique. Les médias les classent suivant leur position dans l'hémicycle, omettant le plus souvent - sans doute par habitude ou ignorance - de mentionner la pensée philosophique profonde qui les anime, ou la politique juridico-socio-économique qu'ils veulent mettre en œuvre. En observant leur comportement on serait de plus en plus enclin à penser, comme Roger Martin du Gard, qu'il y a beaucoup parmi eux de “politiciens retors qui se partagent le pouvoir en Europe” et je rajouterais dans le monde ! De plus ils font preuve, le plus souvent, d’un manque total d’objectivité et même de malhonnêteté intellectuelle !
    En écoutant certains d'entre eux on serait tenté de leurs chanter, comme Patrick Sébastien : “Ah !  Si tu pouvais fermer ta gueule, ça nous ferait des vacances ! Ah ! Si tu pouvais fermer ta gueule, ça ferait du bien à la France !” Bien que dans l’esprit de Patrick Sébastien ces propos s’adressaient avant tout, mais sans le nommer, à Sarkozy, je vais les étendre à d’autres politiciens.
    Commençons par Ségolène Royal - encore une énarque très en vue dans les médias ! -  qui se proclame première opposante à Sarkozy. "Surfant" sur son "look" et sur l'arrivée au pouvoir de femmes au Chili, en Argentine, en Allemagne, en Afrique, elle a cru que c'était son tour ! Elle se donne des airs de Madone en s'habillant en blanc ou en bleu ! Née au Sénégal elle se dit africaine. De souche lorraine, elle se prend pour Jeanne d'Arc ! Selon ses dires, elle serait la seule à écouter le peuple, à réformer et à vouloir satisfaire toutes les demandes catégorielles ! Elle serait pour "l'ordre juste" ! - Elle a dû s'inspirer du bouddhisme et du Dalaï Lama ! - Mais quelle démagogie, quelle supercherie, et quelle hypocrisie ! Car si elle veut vraiment aider le peuple et les Africains, qu'elle adopte alors la théorie économique du "Crédit Social". Mais connaît-elle seulement les idées économiques de Clifford H. Douglas, de Walter G. Serra ou de Louis Even ? On peut en douter, car cela ne doit pas être le genre d'enseignement que l'on dispense à Science Po et à l'ENA, sinon pour les descendre en flèche imbus que sont les professeurs de l'ENA et de Science Po de la justesse des dogmes économiques orthodoxes capitalistes ou parfois communistes qu’ils enseignent !
    Comme à un chansonnier du Théâtre des Deux Anes, elle me fait penser à un couplet de la chanson de Georges Brassens, "La jolie vache",  qui lui va comme un gant :
                                               “Un' jolie fleur dans une peau d'vache
                                               Un' jolie vach' déguisée en fleur
                                               Qui fait la belle et qui vous attache
                                               Puis, qui vous mèn' par le bout du cœur
”.
    Plus récemment, elle s'est posée en victime, suite à trois cambriolages de son appartement - ce ne devait pas être ses idées qu'ils cherchaient à voler comme l’ont dit certains socialistes ! - accusant, sans preuve, le "clan Sarkozy", cambriolages qu'elle associait à sa déclaration, faite à Québec, dans laquelle elle déniait toute responsabilité du président Sarkozy dans la libération d'Ingrid Betancourt. C'est évident que ce n'est pas lui qui est allé l'arracher en Colombie aux mains de ses ravisseurs ! Pour ses propos elle a d'ailleurs été sèchement reprise par la gauche et, pour une fois, par Jack Lang qui a fustigé la “rare mesquinerie” et le “manque d'élégance morale” de ses propos, termes qui ont déplu à certains socialistes de l'entourage de Royal !
    Pour Alain Badiou Ségolène Royal est “la tocarde [...], une nuageuse bourgeoise dont la pensée, si elle existe, est quelque peu secrère”. Il semble, pourtant, qu'une fraction des Français se laisse prendre à son discours et à sa façon "people" de faire de la politique ! Elle veut qu'on ne l'oublie pas, qu'on parle d'elle ! Elle organise des shows comme les chanteurs et avec certains d'entre eux. Elle  change son look. Elle s'affiche telle une "star" sur les planches et dans les médias, ces dernières n'en demandant pas mieux car cela fait vendre et gagner du "fric" ! Et pour arriver à ses fins elle n'hésite pas à attaquer sans motif ses adversaires tant ceux de la "droite" que ses "amis" socialistes, à sortir des "bourditudes" comme elle le dirait ! Elle se prétend le chantre de la "fraternité" ! Elle reprend aussi les termes de Jésus "aimez-vous les uns les autres" - enfin une phrase à laquelle on peut souscrire, mais l’applique-t-elle ? - Elle a lancé sa motion - qui est venue en tête avec 29% des suffrages des 55% des socialistes ayant participé au vote, soit seulement 16% des inscrits au parti socialiste ! - Elle s'est mise sur les rangs pour être secrétaire du PS dans l'espoir d'être désignée comme candidate à l'élection présidentielle de 2012 ! Les résultats des élections du secrétaire du PS lui étant défavorables à 102 voix près, mauvaise perdante elle prétend qu'il y a eu trucage, ce qui est fort possible d’ailleurs ! J'espère que le peuple se rendra enfin compte de son hypocrisie et de sa supercherie ! N'a-t-elle pas été condamnée pour ne pas avoir réglé le salaire de deux de ses collaboratrices ? Il n'y a rien de "juste" -  mot pourtant qu'elle emploie souvent - dans son comportement ! Quant à son programme, c'est un ramassis de banalités et d'erreurs économiques ! Depuis peu on l'entend parler de "Crédit Social" mais en connaît-elle seulement les bases théoriques ? Si oui, qu'attend-elle alors pour en diffuser les idées si elle les adopte ?
    Elle attaque l’hebdomadaire Paris-Match pour les photos prises à Malagga la montrant aux bras de son nouvel ami, photos prises dans un lieu public d’une femme publique toujours désireuse qu’on parle d’elle. Elle était bien contente qu’on fasse un reportage sur elle quand elle était au Québec, à Washington, en Guadeloupe, à Mexico ou au Sénégal ! Qu’on la prenne alors en photo et qu’on les reproduise en couverture des magazines ! Mais quelle hypocrisie !
    Et maintenant, Ségolène Royal s’alloue le droit de présenter des excuses, au nom de la France, pour des actes ou des paroles prononcées par Sarkozy au Sénégal ou sur Jose Luis Rodriguez Zapatero, premier ministre d’Espagne ! Mais que je sache, elle ne représente qu’elle et rien d’autre puisqu’elle n’est pas présidente de la République Française, et même pas responsable au sein du parti socialiste, ni même députée ! Comme le dit François Bayrou - pour une fois intelligemment ! - dans une conférence de presse tenue le 20 avril 2009, “c’est à la France qu’il faudrait faire des excuses”. Et Jack Lange de rajouter “j’ai envie de dire à nos amis espagnols, excusez-la, pardonnez lui [...] Excusez son faux pas”. Je lui dénie tout droit de parler en mon nom ! D’autant qu’elle cite incomplètement et de façon tendancieuse des paroles prononcées il y a deux ans, en les sortant de plus de leur contexte, ou qu’elle s’appuie sur des rumeurs colportées par un journal, Libération, sans en vérifier la réalité. Tout cela par haine de Sarkozy et pour qu'on parle d'elle ! Ceux qui ont réellement assisté à ce déjeuner, entre autres le socialiste Henri Emmanuelli, le villepiniste Hervé Mariton, le vert François de Rugy, tous les trois qu’on ne peut pas taxer de sarkozistes, disent tous que Sarkozy n’a jamais insulté Jose Luis Rodriguez Zapatero. Mais quand donc arrêtera-t-elle de dire des "bourditudes" pour être poli et reprendre sa manie d’inventer de nouveaux mots ? Certains de ceux qui la soutenaient dans son action, commencent à trouver qu’elle en fait un peu trop. Ils prennent enfin conscience de ses désirs obsessionnels et finissent par la lâcher. Même son mentor Pierre Bergé qui la soutenait financièrement prend ses distances !
    Parlons maintenant de Martine Aubry - encore une énarque ! -, nouvelle secrétaire du parti socialiste à la suite du congrès de Reims où se sont passées des choses bien curieuses. Mais passons. Notre "dame des 35 heures" en remet une couche ! Face à la crise actuelle, elle prône la manifestation, la descente dans la rue. Elle est toujours pour la réduction du temps de travail, qu’elle veut imposer à tout le monde, allant contre la liberté de chacun de choisir ce temps et l’année de son départ à la retraite. Elle s’est pris une "veste" aux dernières élections européennes car son programme était très obscure pour ne pas dire abscons ! Elle veut relancer la croissance en augmentant la consommation et pour cela elle veut augmenter les salaires. Fort bien pour ces derniers, mais comment dans le système actuel ? Eh bien, vous n’avez pas bien compris, par l’impôt naturellement, impôt prélevé sur les riches cela va de soi puisque ce sont les seuls à posséder de l’argent.
    D'abord il faudrait qu'on définisse à quel niveau de ressources considère-t-on qu'un individu peut être classé dans la catégorie des "riches" ? François Hollande - toujours un énarque qui perçoit 9.612,43 € mensuels bruts de revenus et d’indemnités diverses pour ses activités d’élus, somme incluant 2.343,24 € liés à ses fonctions de maire, à laquelle il faut rajouter les avantages en nature : indemnité de téléphone et courrier : 6.610 €, facilité SNCF : carte de circulation en 1ère classe (40 A-R Paris-circonscription), voiture avec chauffeur, sommes auxquelles il faut ajouter le salaire de ses collaborateur(s) de l’Assemblée nationale soit 8.553 € ce qui fait que François Hollande coute aux contribuables français la somme de 30.387,43 € par mois ! - avançait le chiffre de 40.000 euros de gain par an. C'est à peu près ce que touche un couple dont le mari et la femme travailleraient et dont le salaire individuel serait d'environ 1.600 euros par mois, soit très proche du niveau du SMIC. Avouez que cela ne constitue pas un pactole ! Mais à supposer qu'on retienne ce chiffre de 40.000 euros par an, comment prélèverait-on le surplus de revenus des individus dits "riches" ? Par l'impôt sans doute ? Pour faire quoi ? Créer plus de fonctionnaires et augmenter leur rémunération puisque c'est là la revendication principale des syndicats soutenus par les socialistes et gens de gauche ? Ou pour le redistribuer par un genre de RMI ou de RSA ? On aimerait le savoir !
    Ensuite, bien que soutenue par beaucoup de gens car considérée comme rétablissant un peu de justice sociale et une certaine morale, c'est une solution un peu simpliste et fausse, basée sur un manque de réflexion de ceux qui la préconisent !
    En effet, analysons un tant soit peu cette prétendue solution. Puisque le nombre des travailleurs ne cesse de diminuer - ces derniers, suite aux progrès technologiques, étant remplacés inexorablement par les machines, robots et logiciels - et ceci, quoiqu’on en pense, pour leur bien puisque ces machine, robots et logiciels soulagent leur travail et créent des richesses qui devraient seulement être mieux réparties entre tous les membres de la communauté humaine -, et que dans le système économique actuel la précarité se développe, et donc que le nombre d'individus imposables - qui en France en 2009 ne représente déjà plus que 43 % des contribuables -  diminue lui-même, le montant de l'impôt sur le revenu de ceux qui travaillent et gagnent suffisamment d'argent, - sous forme de salaires, intéressement, dividendes, ou retraite, pour être classé comme "riches", - soit 55 milliards d’euros en 2009, ne pourrait qu'augmenter, "à la limite", à l'infini, les rendant à leur tour pauvres ou, pour certains, les incitant à émigrer sous des cieux où ils seraient moins imposés. Quant à l'augmentation de la TVA, - préconisée en Allemagne, - elle affecte en priorité les plus modestes, ne l'oublions pas ! Par ailleurs, s'il y a moins d'achats de biens parce qu'il y a moins d'argent distribué en salaires (chômage) et dividendes (récession), la TVA elle-même rapportera moins. Il y aura donc encore moins d'argent à redistribuer, à moins d'augmenter encore la TVA. On entre là dans une spirale infernale ! “L'impôt tue l'impôt et l’emploi”, comme on a coutume de le dire (“Trop d’impôt tue l’emploi”, par Philippe Alexandre et Béatrix de L’Aulnoit, Robert Laffont). Rappelons-nous aussi ce qu’avant eux écrivait avec beaucoup d’humour Marc Twain : “quelle est la différence entre un taxidermiste et un percepteur des impôts ? Le taxidermiste ne prend que la peau...
    En effet, le niveau actuel de l'imposition en France est à l'origine de la fuite des capitaux, de l'émigration des jeunes cerveaux créatifs et productifs, donc source de richesses, - deux millions selon les dernières statistiques ! - vers des pays où ils seront moins taxés, même si ces pays suivent la même politique économique, fondamentalement erronée. Le niveau élevé de l'impôt sur les sociétés est aussi à l'origine des délocalisations et de la non implantation dans notre pays de sociétés étrangères. Et par voie de conséquence, les salaires des travailleurs et les dividendes versés aux actionnaires ne sont plus versés en France. D'où moins de revenus provenant des impôts sur ces salaires et dividendes et moins d'argent circulant dans notre pays ! D’où la récession ! A-t-on bien réfléchi à cela dans le parti socialiste ? Apparemment pas, mais il n’est pas seul à ne pas réfléchir !
    En ce qui concerne Marie-Georges Buffet qui ne représente plus qu’une infime minorité, je vous renvoie au paragraphe "communisme".
    De même en ce qui concerne Olivier Besancenot, ce trotskiste anarchiste, je vous invite à vous reporter au paragraphe suivant.

    Le trotskisme est une Idéologie - “l'idéologie, c'est ce qui pense à votre place” (Jean-François Revel, "La Grande Parade") - politico-économique qui emprunte son nom à Trotsky.  Ce dernier, assassiné au Mexique en 1940, s'est opposé à Staline qui incarnait à ses yeux une bureaucratie parasitaire.
    Cette idéologie se réclame fondamentalement du communisme révolutionnaire et des idées propagées par Marx, Engels, Lénine et naturellement Trotsky. Ces idées, exprimées dans le "Manifeste du parti communiste", résument la société en deux camps ou classes sociales antagonistes, d'une part la "bourgeoisie" et d'autre part le "prolétariat".
    Cette idéologie prêche la révolution permanente et la "dictature du prolétariat" visant à la destruction du pouvoir économique et en conséquence également politique de la bourgeoisie responsable à leurs yeux de tous nos maux !
    En France, cette idéologie s'est associée dès 1934 avec le parti socialiste d'alors (SFIO). Il est d'ailleurs symptomatique que beaucoup de socialistes aient été préalablement trotskistes (Lionel Jospin, Julien Dray pour ne citer que les plus en vue actuellement).
    Les trotskistes sont surtout implantés dans les syndicats (SUD, FSU entre autres) et certaines associations, SOS-Racisme et ATTAC. Ils recrutent chez les jeunes (JCR), les Juifs et certains intellectuels dits de gauche.
    Le mouvement est représenté en particulier par Lutte Ouvrière (LO), avec comme ancienne porte parole Arlette Laguiller, et par la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) avec Alain Krivine et Olivier Besancenot. Ce dernier, facteur à Neuilly - mais il ne doit pas être souvent à son poste vu ses autres activités politiques ! -, lié à Stéphanie Chevrier, ancienne directrice littéraire chez Flammarion - ce qui a dû l'aider pour la publication de son livre "Révolution (cent mots pour changer le monde)" ! -,  admirateur de Che Guevara - ce tortionnaire ! -, soutien de Jean-Marc Rouillan d'Action directe - cet assassin sans remords ! - vient de fonder le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Il s'élève contre les inégalités, ce en quoi il a parfaitement raison, mais ce qu'il propose ne constitue en rien la solution. Prendre l'argent aux riches pour le donner aux pauvres ne résoudra rien ! Il rétablira peut-être un peu d'équité mais il n'inversera que les problèmes !
    L'idéologie que ce mouvement propage veut surtout imposer la "dictature du prolétariat", ce qui veut bien dire que c'est donc une dictature, la domination totale d'une classe de la société sur toutes les autres et la fin de la tolérance, que vise ce mouvement. On ne peut donc pas adhérer à cette idéologie si on est humaniste.
    Une fois de plus on se trompe de combat. Comme déjà dit c'est d'une réforme économique basée sur des concepts scientifiques dont on a besoin et non d'une domination d'une classe dont les idées économiques sont elles aussi totalement erronées car correspondant à un "capitalisme d'état" et à la disparition de la liberté de l'individu au profit d'une seule classe sociale ! Or le système économique que préconise le trotskisme n'est pas fondé sur des concepts scientifiques. On ne les entend pas dire qu'il faut comme en toute science un étalon fixe, ni préconiser un équilibre entre la valeur de la production et celle destinée, au travers de l'argent distribué, à aider tous les membres de l'humanité à avoir accès de façon équitable aux biens et aux services que la communauté est apte à fournir. En suivant ceux qui prônent cette idéologie on ne ferait que remplacer la domination de l'oligarchie financière et bancaire par celle du prolétariat qui conduirait à un nivellement par le bas, à une paupérisation de la masse des travailleurs et à l'émergence d'une "nomenklatura" comme on a pu le constater dans l'ex URSS, et comme on les voit encore à l’œuvre en Chine, en Corée du Nord, au Vietnam et à Cuba !
    Tous nos dirigeants et, surtout, nos “gauchistes” de tout bord, qui veulent tout niveler sous le couvert du sacro-saint mot “égalité”, devraient méditer ces fortes paroles d'Abraham Lincoln : “Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort. Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur. Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les soucis en dépensant davantage que le gain. Vous ne pouvez pas forger le caractère et le courage en décourageant l'initiative et l'indépendance”.
    Analysons maintenant le cas de François Bayrou. Il affiche un anti-sarkozisme à tous crins. C’est certes son droit le plus strict ! Cela devient même chez lui une obsession qui va à l’encontre de la morale chrétienne qu’il revendique en tant que catholique pratiquant ! C’est devenu son fond de commerce avec la parution de son livre “Abus de pouvoir”. Mais n’écrivait-il pas déjà lui-même en 2002 : “Je pense que le président de la République doit assumer la charge de premier responsable des affaires de la France... Le président doit faire le travail parce qu’il est élu par les Français ! Le président doit faire le travail parce qu’il faut un responsable, une personnalité qui réponde personnellement devant les Français et puisse s’exprimer en leur nom ! Je veux que le président gouverne réellement.” Aurait-il changé de point de vue parce que ce n’est pas lui qui est à la tête de la France ? Par ailleurs, s’il a réussi à vaincre son bégaiement, il continue de radoter. Il ne propose rien de tangible bien qu’il veut selon ses dires réformer la démocratie et la république, qu’il juge en danger, et par là même la France en profondeur. Or, en tant que ministre de l’éducation nationale il n’a rien fait pour améliorer l’enseignement afin d’élever le niveau intellectuel de nos jeunes ce qui pourtant aurait dû être sa tâche primordiale et constituait une réforme urgente et fondamentale quand on voit dans quel état est notre instruction et notre université. Dans le domaine économique, on ne l’entend pas exprimer, pas plus d’ailleurs que Jean-François Khan qui le soutient dans sa lutte anti Sarkozy, de nouvelles idées. Ont-ils, lui et ses amis du MoDem, entendu seulement parlé du "Crédit Social"? On peut en douter. Par ailleurs, lui aussi a des ambitions démesurées ! Il veut être président de la République Française, pensant qu’il ferait mieux que tous ceux qui ont exercé cette fonction, et naturellement bien mieux que Nicolas Sarkozy. Mais quelle prétention ! La modestie n’est pas son fait ! Lui aussi vient de prendre une "veste" aux dernières élections européennes !
    Parlons aussi de Dominique de Villepin - encore un énarque de la même promotion que François Hollande et Ségolène Royal, avec laquelle, nous dit-on, il aurait flirté ! - A part son discours à l’ONU, applaudi par l’assemblée et dont on ne peut qu’approuver le contenu, il a été à l’origine de bien des erreurs en tant que conseiller de Chirac, en particulier la dissolution de l’Assemblée nationale donc à l’origine de l’arrivée des socialistes au pouvoir, puis le lancement du contrat première embauche (CPE) quand il était premier ministre, ce qui a fait descendre dans la rue des milliers de personnes et d’étudiants, enfin son implication dans l’affaire Clearstream avec la falsification d’un listing et son opposition systèmatique à Nicolas Sarkozy, pour ne pas dire sa haine qu’il partage avec Bayrou avec lequel il veut d’ailleurs dialoguer ! Et maintenant il se présente en victime alors que c’est lui qui serait à l’origine de la manipulation anti Sarkozy. Il veut lui aussi être candidat aux élections présidentielles de 2012 ! Que Dieu, s’il existe, nous préserve d’un tel président ! Car lui aussi se croit supérieur mais n’a aucune idée nouvelle tant en politique qu’en social et en économie, et de plus il joue lui aussi de son "look", il est retors et hypocrite !
    Enfin, pour en terminer avec ce sujet, parlons maintenant de notre président. Il s’est fait élire sur le mot "rupture". Il veut réformer notre pays, qui entre parenthèses en a bougrement besoin. Pour cela il s’investit dans tous les domaines : réforme scolaire et universitaire, réforme de la justice, réforme de l’administration, réforme de l’hôpital, réforme des institutions, et j’en passe. Mais toutes ces réformes sont incomplètes car sur la réforme en profondeur de l’économie dont dépendent toutes les autres on ne l’entend rien proposer de sérieux. Juste un peu plus de contrôle et de morale, une limitation des "bonus" et "golden parachutes", éventuellement limitation du salaire des dirigeants des garndes entreprises, c’est tout. Peut-être une meilleure répartition des bénéfices en trois parties: salariés, actionnaires et investissement. Son côté "bling bling" et ses amitiés avec des milliardaires ne le rendent pas très sérieux aux yeux de la majorité des Français. Et pourtant s’il voulait vraiment réformer la France il devrait prêcher pour une révolution économique s’appuyant sur des concepts scientifiques (cf. économie). Or il n’en est rien ! Ses ministres de l’économie et du budget et lui-même connaissent-ils seulement les idées du système économique connu sous le terme de "Crédit Social" ? On peut fortement en douter ou alors c’est bien pour mieux contrôler le peuple et le soumettre qu’ils continuent à soutenir le capitalisme qui nous a conduit à ces crises successives, même s’ils veulent le moraliser selon leurs dires.

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commentaires

M
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